Les conseils utiles pour créer son entreprise : choisir le statut EURL en connaissance de cause
Une décision capitale doit être prise avant de créer une entreprise : il faut choisir à bon escient le statut juridique de la société.Pour les petites entreprises, il existe deux possibilités à disposition des entrepreneurs. Il faut soit créer une société unipersonnelle pour travailler en son nom ou créer une personne morale.Dans le second cas, on a alors l’avantage de pouvoir dissocier le patrimoine personnel de l’activité professionnelle. Les responsabilités financières sont alors limitées.
SASU ou EURL, quel statut choisir pour son entreprise : le guide complet pour prendre sa décision
Pour monter sa propre entreprise, il y a des étapes à franchir, la première consiste à choisir un statut adapté à l’activité. Il y a le choix entre EURL et SASU.L’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée se différencier de la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle au niveau du régime social. Le gérant d’une EURL est un travailleur non salarié, il est un dirigeant assimilé salarié dans une SASU.Plus concrètement, on voit observe les différences sur le montant des charges sociales basées sur la rémunération de l’entrepreneur. La protection sociale et la gestion administrative de sa paie varient également selon le statut choisi.En d’autres termes, grâce à une EURL, la rémunération tend à être plus élevée, tandis qu’une SASU permet de bénéficier d’une protection sociale plus performante.Les bénéfices d’une EURL peuvent être soumis soit à l’impôt sur les sociétés soit à l’impôt sur le revenu. Dans le cas d’une SASU, il est obligatoirement assujetti à l’impôt sur les sociétés.L’imposition est donc avantageuse mais pour une durée limitée à 5 ans. Il faut donc bien mesurer le pour et le contre et faire des prévisions à moyen terme.
Avantages et inconvénients liés au statut d’une EURL : comment faire le bon choix ?
Le patrimoine personnel n’est ainsi jamais mis en danger ou impliqué. Il reste néanmoins la question de l’imposition à traiter.L’idéal pour les entrepreneurs imposés dans les tranches élevées est de choisir l’impôt sur les sociétés. Cette solution permet d’optimiser leur fiscalité, ce qui est intéressant.Et les cotisations sociales sont calculées à partir des rémunérations versées et non sur les bénéfices. Cela permet d’optimiser également le régime social.La SARL qui compte plusieurs associés ne dispose pas d’une gestion aussi simple que pour une création EURL. PV d’assemblée et rapport de gestion ne sont en effet pas obligatoires.Mais avec plusieurs associés, il faut basculer vers la SARL. Cette transition se fait facilement car la forme juridique ne change pas.Il y a aussi quelques inconvénients dans l’EURL. Les entrepreneurs contractent souvent des crédits pour disposer d’un capital suffisant, leur responsabilité n’est alors pas limitée aux apports car le crédit implique des cautions et des garanties personnelles.La lourdeur de fonctionnement de ce statut est aussi un frein. Les obligations comptables ne sont pas simplifiées et le régime micro-social ne s’applique pas comme pour les entreprises individuelles.Et enfin, les cotisations sociales seront payées sur la base d’une quote-part des dividendes versés et supérieur à 10% de l’ensemble des sommes versées en compte courant et sur le capital social. En tout cas pour ceux qui ont choisi l’IS.Le choix du statut juridique de son entreprise est le point de départ et la clé de coute de l’aventure entrepreneuriale, il faut faire ce choix avec minutie.